news fev 19

L'édito

Pour ouvrir ce mois au cœur de l’hiver, parlons de douceur et de chaleur humaine. Parlons d’amour aussi puisque février se veut être le mois de la fête des amoureux, mais parlons d’amour dans un sens bien plus large et moins commercial, parlons de la bienveillance… 

La bienveillance est un terme tellement galvaudé aujourd’hui. 
En psychologie, en sciences de l’éducation, en philosophie, en médecine, … partout et pour tout, on nous somme d’être plus bienveillants. L’usage immodéré des mots à la mode finit par les vider de sens, ils résonnent au lieu de nous aider à raisonner
Mais pourquoi ce terme est-il à la mode aujourd’hui ? Sommes-nous devenus si malveillants que tous les experts et les spécialistes de champs pluridisciplinaires variés semblent vouloir nous inculquer cette valeur ?

Oui la bienveillance est une valeur. Une valeur profondément humaine, qui de par son étymologie « benevolentia » signifie vouloir le bien. Par notre comportement envers autrui et envers nous même, par nos messages, notre manière de communiquer, par notre regard, notre posture, nous allons incarner plus ou moins cette valeur dans notre quotidien. 
Prenons le temps d’éclairer cette valeur, de nous l’approprier, de lui donner du corps. 
Loin des idéologies religieuses du « aimez-vous les uns les autres » ou du « si on te frappe sur la joue droite, tend l’autre joue » la bienveillance nous invite à prendre soin de nos émotions pour mieux prendre soin de celles des autres. Il s’agit avant tout d’éducation à une meilleure hygiène émotionnelle pour notre évolution tant en terme individuel, que familial, groupal ou sociétal.  


Trop de bienveillance tue la bienveillance ?

Replacer la bienveillance au cœur de notre rapport à nous-mêmes et au monde est essentiel aujourd’hui pour nous, pour nos enfants, pour l’évolution de notre société. Pourtant à trop l’entendre, à trop la lire, la bienveillance sonne presque creux aujourd’hui. Portons un instant notre attention sur cette notion pour lui redonner ses lettres d’or et éviter les confusions 

LIRE LE BILLET DE LA PSY