2020 minL'ÉDITO, janvier 2020

Happy new, happy you, happy twenty !
Une nouvelle année, une nouvelle décennie, et avec elle une ribambelle de surprises, d’imprévu, d’inattendu…
Que nous réserves-tu 2020 ?

Nous pouvons accueillir cette question avec excitation, mais également avec plus ou moins d’anticipations anxieuses. Nous le savons bien au creux de nous-mêmes : rien n’est permanent à part le changement ! Nous sommes tous embarqués dans un même mouvement, celui du temps, qui passe inexorablement, et qui égraine avec lui une demande persistante : Change ! Adapte-toi ! Rebondis ! Construis puis reconstruis à l’infini…

Lutter contre le changement est source de tant de souffrance. La lutte est vaine.

Nous changeons en permanence, les autres autour de nous aussi, le monde également. Nous construisons des équilibres subtils nous donnant pour un temps l’illusion d’une forme de continuité. Illusion. Le changement est toujours là et déstabilisera de nouveau nos équilibres. Ainsi va la vie.

La clé n’est pas dans la résignation, mais dans l’acceptation. Allons de surprises en surprises. Des agréables, des désagréables, des plus terribles évidemment. Mais en serrant fort cette certitude : tout change, rien ne sera jamais comme avant, et je saurai mobiliser toutes mes ressources, en découvrir même des nouvelles, pour accueillir ces changements, m’y adapter, les transformer en force de vie.

Nous sommes en créativité permanente, nous vibrons au rythme du changement, c’est ce qui nous donne finalement ce sentiment profond d’être en vie !

Le billet de la psy
Par Coralie Laubry, Psychologue du développement.

 

Le changement
« Moi c’est sûr, je ne mangerai jamais d’huître ! » s’exclame Alexandre, 8 ans, attablé avec ses parents le soir du réveillon de Noël. 
Qui n’a jamais prononcé une phrase aussi définitive que celle-ci ?
« Je ne ferai jamais de régime », « pour rien au monde je sauterai en parachute », « il m’est impossible de vivre loin de mes parents » … et de se rendre compte quelque temps plus tard, généralement avec surprise, que finalement les huîtres, on adore !...

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