Édito

C'est le Printemps ! Haut les cœurs ! Nous voici dans l’énergie du renouveau, de l'envie, de l'ouverture, de l'aventure ...

Au printemps, tout peut commencer, comme la nature qui se réveille toujours de manière similaire, mais jamais tout à fait identique ! Cette fleur-là, si semblable à celle de l'année dernière est totalement nouvelle ! Et c’est cela qui change tout, vraiment tout. C’est une immense leçon de vie qui parle de transformation : tout est à la fois pareil est différent.
Le printemps en psychologie a un nom : flexibilité.
C'est cette extraordinaire capacité que nous avons tous à transformer l'ancien en nouveau, à modifier nos pensées, à changer notre regard sur nous-mêmes, sur les autres et sur la vie. La flexibilité est le souffle qui nous ouvre des portes mentales, des passages secrets pour sortir de l'hiver et pour nous déployer ailleurs, autrement.

Surfons sur cette vitalité qui insuffle la vie tout autour de nous, regonflons nos cœurs, nettoyons nos chagrins. La flexibilité est la bonne nouvelle du printemps, qui nous invite à trouver ou à retrouver les clés de notre souplesse mentale, là où commence notre créativité et toutes nos possibilités de changer.

Au printemps, ouvrons les possibles 
Par Audrey Platania-Maillot, psychologue clinicienne.

Tous psychorigides ?
À tendre l’oreille, nous serions tous psychorigides. Dès que notre conjoint n’est pas d’accord avec nous, dès que notre patron refuse notre requête, dès que notre ami ne suit pas notre conseil, pourtant très bon… c’est parce qu’il ou elle est psychorigide !
Ce terme est lancé facilement dès que l’autre ne partage pas notre point de vue. Il est dans l’air du temps d’une époque où la psychologie est maniée par tous, mais de manière parfois très galvaudée.
Alors tous psychorigides ? Oui un peu, parfois beaucoup.
Nous sommes tous psychorigides dès qu’il s’agit de nos valeurs. Normal, elles nous fondent. Notre système de valeurs nous constitue et ce socle de certitudes sur nous et sur la vie est le ciment de notre personnalité. Alors évidemment, lorsque quelqu’un vient l’ébranler, nous nous raidissons instantanément. De manière très défensive, nous protégeons notre territoire intérieur.

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